Eléments biographiques

Après les Beaux-Arts, je me suis lancé, pendant plus de quinze ans, dans une recherche picturale minimaliste. Cette recherche, très conceptuelle, a consisté à repousser toujours plus loin les limites minimales de "La Peinture"... Ce travail plastique iconoclaste a été présenté plusieurs fois lors d'importantes expositions d'art contemporain. Cette recherche artistique, constitue aujourd'hui mon jardin secret...

Le travail hyperréaliste trompe-l'oeil objet de cette rubrique est plus récent. Globalement cette démarche actuelle consiste à envisager la peinture comme un moyen au service d'une image, elle est à l'opposé des recherches précédentes. Aujourd'hui je me consacre à cette nouvelle recherche qui tente d'associer hyperréalisme et trompe-l'oeil comme expliqué plus bas...

Hyperréalisme trompe-l'oeil

L'hyperréalisme et le trompe-l'oeil de chevalet partagent, avant-tout, un même but : rendre compte de la réalité le plus fidèlement et soigneusement possible. Essentiellement ce qui les sépare se sont les moyens picturaux et techniques employés.

Traditionnellement le peintre hyperréaliste travaille à partir d'une photo alors que dans la peinture en trompe-l'oeil l'artiste travaille à partir d'objets réels. Ainsi dans le premier cas l'artiste est plutôt confronté à des problèmes de cadrage (photographique), dans le second plutôt à des problèmes de composition. Néanmoins dans les deux cas, l'acte de peindre consiste toujours pour l'artiste à interpréter la réalité qu'il a sous les yeux, que ce soit une photo ou des objets réels.

Le peintre hyperréaliste va donc reproduire sur sa toile une photo. Il va la reproduire en grand, voire très grand. De cette façon il pourra rendre compte des moindres détails que lui fournit la photo. C'est de cette manière qu'il va s'approcher au plus près de la réalité. Hyperréalisme est souvent synonyme de hyper-grand !

Dans une démarche de trompe-l'oeil de chevalet, l'artiste, devant sa composition (nature morte, still life...), se préoccupera de l'échelle des objets sur sa toile. Scrupuleusement il fera coïncider leur taille réelle avec leur représentation (les dimensions du tableau sont, ici, inféodées aux dimensions des objets représentés). C'est de cette manière, qu'il s'approchera au plus près de la réalité et pourra tromper, éventuellement, l'oeil du spectateur !

Ma pratique hyperréaliste a sensiblement évolué depuis que, partant de ma photo de travail, je fais coïncider la taille des objets représentés sur la toile avec leur taille réelle comme dans une démarche classique de trompe-l'oeil de chevalet.

Aujourd'hui je porte un soin particulier à la réalisation de mes photos, notamment à la mise en scène des objets photographiés, ainsi qu'au choix des dimensions des tableaux.